La pose des parquets massif et non massifs
Les produits appelés "parquet" sont assez facile à catégoriser. On distingue les parquets traditionnels - ceux qui sont fait de bois massif -, les parquets dits "semi-massifs" ou "contrecollés", où une couche de bois noble (Chêne, Hêtre,...) est contrecollée sur un support stable, et les faux parquets dont les éléments sont généralement constitués d'une photo collée sur un élément de dimensions comparables à celles des vrais parquets. Suivant les cas, ces "parquets" seront - ou ne seront pas - ponçables, et la façon dont on les pose variera. Examinons-les.
1. Les parquets de bois massif :
En épaisseur importante (22 / 23 mm) ils sont appelés "plancher". L'épaisseur conséquente leur permet de ne pas reposer nécessairement sur un support "plein" (chape, panneaux,...) , mais bien sur un support "non plein" (poutrelles, voliges,..). En plus faible épaisseur (15 mm ou moins), on les appelle "parquet". Cette faible épaisseur oblige à les poser sur un support plein, au risque de ... passer à travers.
2. Les parquets semi-massifs :
Qu'importe l'épaisseur totale, les éléments de parquet sont constitués d'une couche de bois réduite (4, 3 ou 2 mm, parfois moins) contrecollée sur un support "inerte" (bois compressé, contreplaqué, etc...). Cette dernière manière de faire permet de réduire le volume de bois "noble" utilisé, tout en maintenant le même "visuel" (on ne voit que le dessus !). L'intérêt de contrecoller une "mince" couche de bois noble sur un support inerte est aussi de réduire le risque de "mouvements" (dilatation et rétraction en cas de variation d'humidité) et, partant, de permettre une pose dite "libre" (= non collée au sol).
3. Les "faux" parquets :
Les "faux parquets" sont généralement constitués d'une photo de bois collée sur un support inerte. On les appelle souvent "revêtements stratifiés" car la photo est protégée très solidement par une "stratification", sorte de "super vitrification". Très solides donc, mais néanmoins irréparables en cas de coup dur. Seul un remplacement de l'élément abimé permet de revenir à la situation de base. On inclut aussi dans cette catégorie les parquets contrecollés où la couche de bois noble est inférieure à 2 mm. En effet une rénovation par ponçage est risquée, et, comme pour les revêtements stratifiés, rénovation ou réparation implique remplacement.